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accueil les dernières news cuba, et voila!!! le « son » cuba? les films oh mon bato, ohohoh nous contacter l’équipage à vélo sak o do cuba par aishwarya the english corner by the children portraits de nos rencontres poème par simon inscrivez-vous : articles | commentaires rasta roots "happy" à cuba pour rêver et réfléchir les dernières news mercredi 1er avril. la dominique et son canal e reprends le clavier après quelques jours (semaines??) de pause. en effet, comme je l’avais mentionné dans mon précédent message, la navigation aux antilles n’est pas forcément un « long fleuve tranquille »…. j’avais écrit une longue bafouille mais en la relisant je me suis rendue compte que je ne parlais que de « voiles » et de ses aspects pas forcément « fun » et donc j’ai eu peur de « faire pleurer dans les chaumières » et je ne l’ai pas posté. pour arrêter ce cercle vicieux : départ-avaries- retour case départ (ne touchez rien, non nous ne sommes pas au monopoly]) – redépart – soucis – retour marina – etc – et là on est tombé sur la case « caisse de communauté » : et on nous a proposé de changer de bateau (le loueur étant navré pas ce concours de circonstances). donc, nous voilà partis avec un ovni 395 (le même qu’avant mais plus gros et mieux équipé) et nous fendons les flots (ou plutôt nous nous faisons secouer par la houle) depuis 8 jours. le bateau marche bien, l’équipage s’est amariné (adieu seau, plastiques et anti mal de mer), les enfants à défaut de beaucoup bosser leur cned ont élargi leur vocabulaire avec des mots tels que : guindeau (d’ailleurs nous avons inventé une nouvelle expression : « avoir la tête dans le guindeau » ce qui veut tout dire), bossoirs, bimini, etc… en parlant de cned, on suit le rythme. bon, je vais être honnête : on suit plus ou moins le rythme. je pensais que cela serait plus facile sur le bateau mais après 8h de navigation quelquefois houleuse, les enfants ont un peu de mal à s’y mettre (et la prof aussi !) ajoutez à cela que dans notre nouvelle monture, nous avons l’électricité (si, si !) mais la prise refuse de charger les ordis… donc cela complique les choses (et cela les facilite grandement pour les enfants !!!). vous me demanderez comment je peux vous écrire dans ces cas là…. soyons honnête une fois encore… nous sommes au mouillage en martinique dans la grande anse d’arlet et donc nous avons « du » aller nous rafraîchir hier soir dans un petit bar les pieds dans l’eau et échanger un « rafraichissement » contre un peu de courant !!. (la vie est dure quelquefois !). le nouveau look des enfants patrick connait bien les antilles (surtout la guadeloupe) et les enfants et moi pas du tout. c’est une belle découverte. nous avons visité pour le moment la guadeloupe, les saintes (qui font parties de la guadeloupe), la dominique et venons d’arriver en martinique que nous visiterons plus à notre retour car nous essayons de descendre vers le sud. si tout se passe comme nous le souhaitons, nous mettrons cap sur sainte lucie et finalement les grenadines. nous sommes éblouis pas ce que nous découvrons et la gentillesse des habitants. les paysages sont somptueux, je pensais la guadeloupe beaucoup plus urbanisée. par exemple, une route la coupe dans sa largeur et monte, et monte et là à chaque tournant, la végétation se fait de plus en plus luxuriante, imposante, les paysages sont à couper le souffle. les fonds marins sont surprenants : nous avons mouillé dans l’ouest de la guadeloupe, à malendure. une réserve a été créé à cet endroit par cousteau. autour du bateau nous nagions avec les tortues, au grand bonheur des enfants (petits et grands). hier, en longeant la martinique, simon qui était à l’avant et indiquait les casiers (marqués seulement par des bouteilles plastiques…) me dit d’aller brusquement à droite. je n’avais rien vu, interloquée j’obtempère (un casier dans l’hélice ou le safran, cela fait « négligé ») tout en scrutant l’eau et là je vois à 2m du bateau une énorme tête de tortue. elle devait bien faire 80cm de long !! il y a quelques jours en partant de dominique au petit matin, nous avons eu droit à un ballet par une quinzaine de dauphins dont des bébés qui faisaient des pirouettes devant l’étrave. là vous vous dites que la vie est belle ! de nombreuses réserves existent, même en dominique qui n’est pourtant pas un pays très développé. la baie de fort de france (en ferry) la dominique ? toujours aussi inculte en géographie, je n’en avais que vaguement entendu parler. elle se trouve entre la guadeloupe et la martinique et c’est un territoire indépendant (ancienne colonie britannique). ile volcanique, donc jeune, son relief est marqué par des sommets conséquents (….. ?????_ pour sa petite taille. la dominique me fait penser au costa rica (où je n’ai jamais mis les pieds, mais qui m’intéresse grandement !) : énormément de forêts primaires et une politique de conservation très poussée avec un tourisme eco responsable. si vous aimez les territoires vierges, la randonnée, la jungle, les fruits qui poussent à profusion : aller en dominique ! (en plus le coût de la vie est moindre). nous avons été charmé par ce petit pays. beaucoup de rastas, une certaine langueur (et une langueur certaine !) et des paysages à couper le souffle. voilà comment nous l’avons découverte, de manière totalement fortuite : tout le monde nous avait dit : si vous passez par la dominique, allez voir la rivière indienne (en gros vous allez dans un petit bateau et remontez une rivière pour admirer la jungle), sauf que la dite rivière est un piège à touristes fortunés. nous nous sommes tirés de ce mauvais pas au dernier moment et un peu dépité nous avons décidé d’aller à la capitale : roseau. imaginez, un pays dont la capitale s’appelle « roseau » cela fait rêver. là un mini bus – taxi nous prend et patrick pris d’une inspiration subite, lui demande s’il veut nous faire faire le tour de l’ile. julius, le chauffeur, nous propose un deal : le temps qu’on veut, où on veut. et nous voilà partis, avec notre chauffeur, ancien flic, ancien séminariste (qu’il a dû quitter pour cause de grossesse non planifiée… [d’ailleurs son minibus s’intitule sur le parebrise : « the christian train » ],le dernier taxi qui passe avant la nuit et pour arrondir ces fins de mois gardien de nuit dans un bar. une journée d’anthologie. on est passé par des endroits fabuleux, il s’arrêtait en plein milieu de la route, partait avec sa machette et revenait avec des fleurs inconnues, des fruits sauvages (noix de muscade, abricots pays, arbre à pain). il a même cueilli une bogue de cacao et nous avons sucé les fêves de cacao, avant de les faire sécher (on les avait quand même lavés entre temps !) et nous attendons de les faire griller pour les déguster dans notre chocolat chaud . bon on était un peu ballonné à la fin de la journée mais on s’était régalé ! à un moment donné dans une réserve d’indien caraibes (physiquement très différent du reste de la population : souvent cheveux luisants, bouclés noirs, teint cuivré) nous sommes allés visités une boulangerie qui faisait du pain avec du manioc. nous avons appris à faire des galettes et désormais avant les navigations nous dégustons une petite galette de manioc (qui tient au corps !) : en gros, vous prenez 125g de farine de manioc, de la noix de coco rapé, un peu de gingembre, un peu de lait de coco, un peu de sucre, vous malaxez. vous faites des galettes plates et vous les mettez au four jusqu’à ce que cela soit doré. ce n’est pas mauvais du tout ! surtout si vous y ajoutez une petite touche normande (=du beurre dessus !). julius, nous a également emmenés prendre des bains souffrés au sud l’ile dans des piscines d’eau résurgentes d’activités volcaniques de la souffrière de la dominique. très impressionnant, sachant que l’endroit était désert, la nuit tombait et que nous étions en lisière de forêt. le reste de la troupe s’en est délecté, personnellement, j’ai eu un peu de mal à me détendre dans cet environnement. nous avons quand même visité roseau